Sunday, February 04, 1990

4 Février 1962

J'écris dans ce journal, c'est donc que je suis encore en vie. Après ce que j'ai vu hier soir, j'en doutais. On est monté à l'assaut. Les balles fusaient. Le temps se ralentissait pour laisser de la place à la faucheuse. Quand on est arrivé dans la tranchée d'en face, on l'a vu. Il était grand, terrible. De ses deux bras mécaniques grêlait la mort, déchiquetant mes compagnons. Ses yeux rouges m'ont vrillé la cervelle! Quand une de ses balles m'a arraché mon casque, j'ai fui comme dans un rêve, entouré de ceux qui étaient encore valides.
Je ne sais pas ce que c'était, mais c'était gros. Et dangereux. Ils ont dû recevoir une nouvelle arme. J'espère que la mère patrie ne nous oubliera pas.

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